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Libération
Critique

Edition. En plein dans le Nil. Bernard Fixot applique au livre les techniques du marketing automobile avec le lancement in situ du dernier Christian Jacq. Journal de voyage de presse à Louxor. La Pierre de lumière: Néfer le silencieux, Christian Jacq. XO, 432 pp., 139 F.

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publié le 23 mars 2000 à 23h20

Louxor, envoyé spécial.

Jour 1: alcools.

Chaque jour, l'édition se doit de relever de nouveaux défis. Ce soir, à l'aéroport de Louxor, il consiste à faire franchir la douane égyptienne à 216 bouteilles de veuve-clicquot. Bernard Fixot s'en acquitte en dix minutes de subtils palabres. Un peu plus tôt dans l'avion, entre caviar et foie gras, le patron de la maison XO avait prévenu ses 130 invités: «Je suis éditeur, pas tour operator. Excusez-nous si tout ne se déroule pas comme prévu.. L'imprévu commençait une heure plus tard: le Cognac XO (bien sûr) venait à manquer, les hôtesses égyptiennes ayant versé des doses de cheval aux dix premiers rangs. Voyez l'ambiance.

Nous sommes venus accompagner Christian Jacq, égyptologue graphomane, sur le lieu de son dernier exploit. L'endroit est un champ de vieilles pierres niché près de la Vallée des Rois. L'exploit: l'homme qui nous donna le pesant Ramsès (cinq volumes vendus à 11 millions d'exemplaires dans le monde) a trouvé à Louxor suffisamment de matière pour noircir une nouvelle série: la Pierre de lumière. Le premier des quatre gros volumes est d'ores et déjà imprimé à 1,5 million d'unités. Il est lancé simultanément dans 22 langues, sur toute la planète, à partir du 20 mars (1). Une première dans l'édition mondiale que Bernard Fixot entend faire mousser au veuve-clicquot sur la scène même du crime. Le voyage promet. Le livre aussi. «Quand Ardent se réveilla, la cousine du patron dormait sur le ventre. Il admira quelques instants la