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Libération

Notes du traducteur.

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Une enquête sur les flux de traduction, menée par France Edition, place les Français en seconde position, bien loin derrière les Anglo-Saxons.
publié le 15 mars 2001 à 0h03

U n an après l'opération «100 libraires du monde à Paris», France Edition braque cette année les feux sur les éditeurs européens: L'Office de promotion du livre français à l'étranger a invité 50 d'entre eux à participer au salon du Livre. Dans ce panel, représentatif des canaux de diffusion de la culture française, on note la présence des responsables d'Anagrama et Tusquets (Espagne), Hoepli (Italie), C.H. Beck et Suhrkamp (Allemagne), The Harvill Press (Grande-Bretagne). Le but évident de l'opération est de favoriser l'évolution du Salon, manifestation tournée vers le grand public, vers un rendez-vous professionnel international. Appuyée par les pouvoirs publics, France Edition manifeste, par là, sa détermination à jouer un rôle de catalyseur des réseaux et des échanges commerciaux du livre.

Connue comme la «vitrine» du livre français, cette structure corporatiste réunit à ce jour quelques 250 maisons d'édition françaises. Ses origines remontent à 1873, mais c'est depuis 1991 que France Edition a pris son appellation et sa configuration actuelles en absorbant les activités de diverses associations précédentes. Soutenue par le ministère de la Culture et les Affaires étrangères (qui financent les 3/4 de son budget), le groupement assure, chaque année, la représentation de l'édition nationale dans quelque soixante salons, congrès et autres foires internationales du livre. Présidé par Liana Lévi, et récemment renforcé par le recrutement de Jean-Guy Boin (directeur «importé» de l