13 440 pages, c'est vite dit, on ne les a pas comptées, pourtant si, tenez, 6 volumes de 2240 pages chacun, et pas n'importe quels volumes: des volumes reliés pleine toile «Comtesse» rouge, protégés par une jaquette transparente sur mesure, de 24 centimètres de haut, 15,5 de large, épais comme le coude, papier ivoire comme certaines bibles, pas toutes, dans une belle boîte toute tapissée comtesse, rouge, et un signet tressé dans le même métal à chaque volume, pour garder une page que personne au reste ne songe à vous dérober. On parle de choses matérielles parce qu'au fond, avec ce nouveau Grand Robert, c'est surtout l'objet qui change, le sujet, c'est toujours le même: la langue française, et, pour tout dire, cette nouvelle édition, certes revue et augmentée, reste celle de 1985, première refonte de l'originale commencée en 1952. Et, pendant qu'on en est aux contingences, disons d'emblée, à l'intention de ceux qui n'auraient pas la patience de lire cet article jusqu'au bout, ce qui peut se concevoir: c'est aujourd'hui, 15 novembre 2001, le dernier jour pour commander son exemplaire au prix de la souscription, soit 2 100 francs (320,14 euros) contre 2 600 dès demain (396,37 euros), chez son libraire. Oui, exactement, chez son libraire, là où les précédentes éditions étaient introuvables: c'est la deuxième grande nouveauté du Grand Robert, il n'est plus distribué par courtage comme des encyclopédies au mètre ou des aspirateurs, mais, normalement, comme un livre, chez les libr
Critique
Aux grands mots, les Grand Robert
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publié le 15 novembre 2001 à 1h37
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