La manifestation «Lettres chinoises en France» est organisée par Annie Curien, assistée d'une autre sinologue, Myriam Kryger, avec le concours de deux ministères (Affaires étrangères, Culture et Communication), du CNRS et de la Maison des sciences de l'homme. Plusieurs publications l'accompagnent, où l'on retrouve les auteurs présents à Paris.
Littérature chinoise. Le passé et l'écriture contemporaine (Editions de la Maison des sciences de l'homme, 214 pp., 144,31 F, 22 euros). Les actes du colloque de la BNF tenu en mars 2000, «Littérature chinoise: les liens au passé et l'écriture contemporaine». Une table ronde réunissait aussi écrivains chinois et francophones. Dirigé par Annie Curien et Jin Siyan, l'ouvrage s'interroge sur l'avenir des lettres à l'heure de la mondialisation. Comment concilier l'actuel («le passé ne vaut que pour ce qu'on en fait aujourd'hui») avec le sens de la mémoire? Comment faire pour développer les spécificités de chaque langue, «de sorte que le dialogue ne se transforme pas en l'expression d'une pensée unique, affadie et atone.» Le prix Nobel Gao Xingjian décrit «Les difficultés du théâtre chinois contemporain» et le romancier de «l'école des Racines» Han Shaogong pose les conditions de «La renaissance contemporaine de la tradition littéraire». On retrouve l'essentiel de ces textes dans le dossier «Ecritures chinoises» de la Nouvelle Revue française du mois d'octobre (Gallimard, 352 pp., 98 F, 14,94 euros).
La revue Neige d'Août consacre sa livraiso