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Libération

Volumen, quoi faire ?

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Démêlés et crépages de chignon entre les libraires et le distributeur.
publié le 23 septembre 2004 à 2h15

Les défauts de livraison de Volumen, la filiale de distribution du groupe La Martinière-Le Seuil, qui ont entaché les réassorts de l'été et le démarrage de la rentrée littéraire dans maintes librairies, continuent, après l'article que nous leur avons consacré la semaine dernière, à beaucoup agiter le milieu professionnel. Les dénégations d'Hervé de La Martinière (PDG de Volumen), auquel nous avions également donné la parole, ont, en particulier, provoqué des réactions indignées chez les libraires, peu satisfaits, dans leur ensemble, de se voir conseiller, «s'ils se faisaient des cheveux, d'aller chez le coiffeur». Des lettres de réponse comme celle (1) du groupement INITIALES, qui réunit une trentaine de libraires indépendants à travers l'Hexagone, en témoignent. Le Syndicat de la librairie française (SLF), quant à lui, mettait, au moment où nous bouclions, la dernière main à un communiqué dont nous n'avions pu qu'évoquer la rédaction en cours. Il l'a publié le 15 septembre. «Depuis le début du mois de septembre, la situation de nombreux libraires ne s'est pas améliorée et les délais de livraison des réassorts sont proches des deux semaines, notait le SLF dans ce texte sur Volumen. Quant aux offices (livraisons des nouveautés, ndlr), ils sont livrés avec une disparité inacceptable lorsqu'il s'agit d'un distributeur de littérature générale aussi important. Non seulement les promesses ne sont pas tenues, mais, par sa communication (cf. la lettre de Dominique Maillotte du 7 sep