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Libération

Distribution déprime.

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Volumen, la filiale de distribution du groupe La Martinière-Seuil, peine à trouver un rythme de croisière et plombe libraires et éditeurs.
publié le 2 décembre 2004 à 3h16

Alors que les tensions s'exacerbent autour des enjeux des ventes de fin d'année, la situation continue à paraître mouvante au sein du groupe La Martinière/le Seuil. Après la nomination, il y a une dizaine de jours, d'Emmanuel Shalit en tant que directeur général adjoint du groupe, on a appris cette semaine la démission (à partir de février), pour «convenance personnelle», de Daniel Sérieyx, directeur commercial au Seuil. Rien qui atteigne le poids, plus emblématique, du récent départ de Jacques Binszstok, figure éditoriale qui dirigeait depuis douze ans le département «images». Sérieyx, cadre administratif, n'avait été embauché que depuis un an et demi environ. Mais ce nouveau départ n'en contribue pas moins à alourdir une atmosphère déjà délétère, grevée par les difficultés persistantes de fonctionnement de Volumen, la nouvelle structure de diffusion-distribution mise en place cet été pour sceller l'union des deux maisons d'édition. Et ce malgré les embellies éditoriales liées au divers prix littéraires remportés par le Seuil et l'Olivier, du Femina attribué à Jean-Paul Dubois pour Une vie française au récent prix Baobab jeunesse recueilli à Montreuil par Mon chat le plus bête du monde, le joli album de Gilles Bachelet.

Les premiers ratés de livraison, compromettant la rentrée littéraire, s'étaient ébruités en septembre (cf. Libération des 16 et 23 septembre 2004), déniés par La Martinière mais alimentant des polémiques retentissantes avec les exploitants et plusieurs éditeu