Doté d'une capacité d'intervention annuelle de 21 millions d'euros, le Centre national du livre réforme ses attributions d'aide. Eric Gross, président du CNL, a présenté cette semaine les grands axes de ce remaniement dont le but est «d'harmoniser et de simplifier les critères de subvention des projets, tout en créant une continuité de soutien à travers les différents secteurs professionnels, de l'écriture jusqu'à la diffusion aux lecteurs». Fini, désormais, les distinctions entre auteurs «littéraires» et auteurs «scientifiques» : les bourses du CNL seront centrées sur l'existence d'un projet d'écriture et de publication, quel qu'en soit le domaine. Les aides à la traduction sont dynamisées : les bourses «personnelles» seront supprimées, mais les crédits de traduction accordés aux traducteurs en complément des rémunérations qu'ils reçoivent des éditeurs seront augmentés. Les aides aux éditeurs (pour la traduction d'ouvrages en français) seront, parallèlement, assouplies, tandis qu'un dispositif expérimental est adopté pour les traductions partielles d'ouvrages scientifiques (du français à l'anglais), destinées à faciliter les cessions de droits à l'étranger. En ce qui concerne les aides pour publication d'ouvrage, le régime de la subvention, jusque-là réservé à la poésie et au théâtre, est généralisé au domaine des sciences humaines et sociales, la fiction et la littérature de jeunesse continuant, en revanche, à relever du système des prêts. Les aides à la numérisation, soll
Le CNL réforme ses aides.
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publié le 26 mai 2005 à 2h20
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