Depuis cinq ans, Pascal Anger, psychothŽrapeute et mŽdiateur familial ˆ l'Aadef (Association d'aide ˆ l'enfance et ˆ la famille) de Seine-Saint-Denis, se retrouve ˆ dispenser de curieux conseils : sŽparŽs ou divorcŽs, apprenez ˆ vivre sous le m?me toit. ÇFace ˆ l'actuelle pŽnurie, la question de la deuxi?me habitation est devenue un souci majeur chez les couples qui se sŽparent. Le probl?me est tel, que des divorcŽs ne peuvent pas faire autrement que de cohabiter. Diviser le salon, sŽparer le rŽfrigŽrateur, dŽcaler les horaires de vie... Je leur propose donc des solutions de cohabitation pour six mois. Au-delˆ, ce n'est pas sain.È
Ainsi, parmi les victimes de la crise du logement, voici le couple avec enfant(s) en sŽparation. A la douleur d'une rupture, s'ajoute ˆ prŽsent l'angoisse de ne pouvoir dŽnicher un deuxi?me foyer. Non seulement le prix du m?tre carrŽ en France a augmentŽ de 80 % en six ans (d'apr?s la fondation EmmaŸs) mais, dixit la fondation AbbŽ-Pierre , Çles plans dŽmographiques de l'Insee Žtablis dans les annŽes 90 n'avaient pas prŽvu les taux de divorce actuels. ConsŽquence : le besoin annuel n'est pas de 320 000, mais de 350 000 logements.È Ma”tre Delphine Godard, qui s'occupe particuli?rement de ces problŽmatiques, prŽcise : ÇCette prŽoccupation chez les divorcŽs est une problŽmatique masculine : gŽnŽralement, l'homme c?de l'habitation ˆ la m?re de ses enfants.È
Et lˆ, quel que soit le mode de garde, rien de bien pharamineux ne l'attend. D'un c™tŽ, la garde a