Avec l'achat, en début d'année, du groupe américain Time Warner Book aux Etats-Unis, Hachette Livre, qui avait déjà absorbé l'année dernière le britannique Hodder Headline, est devenu le troisième éditeur mondial. A la tête d'une quarantaine de maisons d'édition, le groupe n'est plus seulement n° 1 en France (où il a récupéré environ 40 % d'Editis il y a deux ans), mais également en Grande-Bretagne, tout en se classant troisième en Espagne et cinquième aux Etats-Unis. La part française de ses activités (qui concernent à la fois l'édition et la distribution-diffusion sans intégrer les activités de librairie, rattachées à une autre section du pole Communication-Médias de la galaxie Lagardère) serait désormais de 40 %, contre 60 % l'international. Le point avec Arnaud Nourry (45 ans), qui, après avoir initié sa carrière auprès de Jean-Louis Lisimachio et au sein de Hatier, préside Hachette Livre depuis mai 2003.
La température de Hachette Livre 2006 ?
Notre chiffre d'affaires, sur le premier semestre, est en progression de 2 % à périmètre comparable (sans l'intégration de Time Warner Books). Sur un marché qui passe pour stagnant, voire en récession, c'est un résultat dont nous sommes plutôt contents. Nous sommes positifs sur trois plans : en Grande-Bretagne, sur l'activité fascicules, et sur la distribution en France. En revanche, les résultats du secteur spécifiquement littéraire sont en dessous des années précédentes, où nous avions profité d'un fort effet Dan Brown à travers le succès de Da Vinci Code et d