Le jour de ses 16 ans, Tally passera sur le billard pour une opération chirurgicale qui la fera passer du monde des Uglies (les moches) au monde des Pretties (les beaux). Mais dans cet univers qui a érigé la beauté en dogme, une résistance s'est organisée. Uglies est le premier tome traduit d'une trilogie pour adolescents de Scott Westerfeld, 44 ans, remarqué en France en 2002 par son roman pour adultes l'IA et son double (Flammarion «Imagine»), dans lequel il met en scène des intelligences artificielles et leurs états d'âme.
Votre enfance ?
Informaticien à Univac, mon père travaillait pour la Nasa à Houston, Boeing en Californie et dans le Connecticut. Donc, enfant, j'ai parcouru les trois côtes des Etats-Unis. Je détestais bouger et voyager, alors que je partage aujourd'hui ma vie entre Manhattan et Sydney... Et, jusqu'à ce que j'entre à l'université, je ne suis jamais allé dans la même école plus d'un an de suite. J'ai suivi des études artistiques puis un cursus de philosophie au Vassar College à New York, avec un mémoire sur Ludwig Wittgenstein.
Depuis quand vous sentez-vous écrivain ?
Je viens d'une immense famille qui se retrouve sur quatre générations pendant les vacances, pour les fêtes, pour Thanksgiving... Même quand on n'arrêtait pas de déménager avec mes parents, on revenait tous les étés retrouver les cousins au Texas. Dans ma famille, il y a toujours quelqu'un qui se lève pour raconter une histoire. J'ai donc vécu dans un environnement où raconter des