Menu
Libération

Actualités

Article réservé aux abonnés
par
publié le 25 octobre 2007 à 1h03
(mis à jour le 25 octobre 2007 à 1h03)

Poésie

Charles Reznikoff Holocauste Traduit de l'américain et préfacé par Auxeméry. Prétexte éditeur, 174 pp., 12 euros.

Douze chants déchirants de froideur, tirés des minutes des procès de Nuremberg : «Un jeune homme était envoyé fermer un parapluie/ouvert sur un toit/et il lui fallait grimper pour le faire ;/ s'il tombait il était battu à mort./ L'un après l'autre, ils durent grimper sur le toit/pour fermer le parapluie/et presque tous tombèrent,/ et celui qui tombait était battu à mort ;/ et un chien mordait l'homme à chaque coup.» Cet ultime recueil de l'objectiviste Reznikoff (1894-1976) est suivi d'un passionnant entretien : «Le rythme doit pouvoir exprimer le sentiment de tristesse, sans qu'on ait besoin de dire : Quelle vision épouvantable ! » romans

Evelyne Lagardet Un rêve français Flammarion, 394 pp., 19,90 euros.

Un voyage dans la magie des teintures et des laines, au travers de l'émigration d'Istanbul à Paris au début du XXe siècle d'un jeune Juif séfarade restaurateur de tapis.

Lionel Froissart Les boxeurs finissent mal en général Editions Héloïse d'Ormesson, 304 pp., 20 euros.

En douze chapitres, en douze rounds, le roman de la boxe. Saisis dans leur légende, sur le ring ou dans l'intimité, certains détails inventés, mais toujours vrais, les héros se nomment Marcel Cerdan, Mike Tyson, Carlos Monzon. Leurs meilleurs combats ne sont pas forcément ceux qu'on croit. L'auteur est journaliste à Libération.

Nicole Malinconi Au bureau L'Au