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Libération

Tout sur le «Huit», suite

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publié le 7 mai 2009 à 6h52
(mis à jour le 7 mai 2009 à 6h52)

C'est une suite. Mais qui a mis vingt ans à se façonner. Le Huit, publié en 1988, est devenu un best-seller vendu dans trente-huit pays, dont la France en 2002 (1). Ce thriller historique est entièrement bâti autour du jeu d'échecs. L'héroïne Catherine Velis doit retrouver les vingt-quatre pièces en or ciselé du jeu de Montglane, un échiquier ayant appartenu à Charlemagne. Ce jeu confère de la puissance à celui qui le possède. Il peut aussi toucher dangereusement à l'équilibre du monde. Le roman tient du mille-feuille, couvrant deux siècles et trois continents, parsemé de codes à la Sherlock Holmes.

Presque vingt ans plus tard, Katherine Neville ressort son échiquier. Catherine Velis fait toujours partie du tableau, mais sa fille, Alexandra Solarin, en est devenu le personnage principal. Le Huit avait été écrit bien avant le Da Vinci Code, par un auteur, elle le souligne lors de son passage à Paris début avril, qui avait grandi pendant la guerre froide. «J'ai cherché toute ma vie une structure pour écrire mes livres. J'ai fini mon premier roman quand j'avais 8 ans et il ressemblait beaucoup à Harry Potter , mais en fille ! Les échecs ont été une révélation. Ils concentrent tout : la tactique, la stratégie, le calcul et la mémoire.»

Si l’Américaine a tellement traîné, c’est que des tas de choses ont perturbé le cours d’une existence mouvementée. Consultante internationale, elle a travaillé en Afrique du Nord et dans plusieurs pays d’Europe. E