C’est un monarque absolu ; de droit divin, de surcroît. Proclamé infaillible par le dogme et que seule la mort peut arracher de son trône bien que, théoriquement, son abdication soit possible.
Le Vatican - 44 hectares au cœur de Rome, la moitié de la principauté de Monaco ou cinq fois la place de la Concorde - est à la fois un Etat, ultime ancrage temporel du règne terrestre des papes, et, en tant que Saint-Siège, la tête de l'Eglise catholique avec son milliard et quelques de fidèles. Ce pouvoir à nul autre pareil fascine, comme le montre le succès, dans un Occident pourtant largement déchristianisé, d'un livre comme Da Vinci Code.
Communisme. Les théories du complot ont toujours fait florès, mais la réalité historique est autrement plus passionnante, comme le montrent ces deux ouvrages aux titres proches : les Secrets du Vatican et Le Roman du Vatican secret. L'un et l'autre, enlevés, évoquent aussi bien les ratés de l'actuel pontificat de Benoît XVI que les anecdotes d'une longue histoire. D'autant que leurs auteurs parlent en connaissance de cause : Bernard Lecomte, ancien journaliste à la Croix puis à l'Express, avait déjà publié chez Gallimard une dense biographie de référence sur Jean Paul II, soulignant avec des documents et des témoignages inédits son rôle clé dans l'effondrement du communisme. Les auteurs du second sont tout aussi experts du sujet : Baudoin Bollaert, ancien rédacteur en chef du