Paris en toutes lettres. Ce nouveau festival littéraire organisé par la Ville de Paris ne fait pas dans la demi-mesure. Lancé aujourd'hui, il se donne seulement quatre jours pour rencontrer plus de 250 écrivains, dans plus de 300 événements, parsemés dans une centaine de lieux autour de deux pôles principaux, le quartier du Châtelet et la place Stalingrad. Mais pas que.
«Paris occupe une belle place dans la littérature, c'est un parfait fil rouge pour parcourir des textes d'un passé proche ou lointain», souligne Olivier Chaudenson, le directeur artistique. Trois chapitres rythment la manifestation : «Paris est un roman» avec des événements liés à l'histoire littéraire (en «exercices d'admiration» à l'instar de Claro invoquant Beckett ce jeudi à 19 h, ou Yannick Haenel s'en prenant à Georges Bataille samedi à 16 h, tous deux au théâtre du Châtelet), avec des hommages aux auteurs qui ont écrit sur la capitale (lecture de Mes Amis d'Emmanuel Bove par Benoît Poelvoorde au Magic Mirror, à Stalingrad, samedi à 21 h ou balade en bus «Exercices de style» de Raymond Queneau, dimanche à 15 h 30), ou des écrivains d'aujourd'hui qui revisitent Paris (les vies d'une vingtaine de personnages évoluant autour de Saint-Sulpice, par Grégoire Polet et Jean-François Dauven, aujourd'hui 18 h à la Maroquinerie).
Autre chapitre, le «Paris cosmopolite», en souvenir de toutes ces voix étrangères qui se sont tues. Des rencontres sont prévues avec Gao Xingjian (à la Fond’Acti