Riche d'informations sur les années 1942-1945, pendant lesquelles le philosophe est prisonnier en Allemagne, et sur la maturation d'une œuvre en devenir, Carnets de captivité et autres inédits est le premier volume des Œuvres complètes d'Emmanuel Levinas (Grasset-Imec). Deux bonnes occasions de retrouver J. G. Ballard, disparu en avril : le tome 2 des Nouvelles complètes (Tristram), et son autobiographie, la Vie, et rien d'autre (Denoël) où il raconte son enfance à Shanghai, son arrivée à Londres après la guerre, ses débuts dans la SF, ses choix d'homme et d'écrivain. Aux nouveaux circuits de la domination, quelle réponse possible ? Luc Boltanski répond dans De la critique (Gallimard), cependant que Didier Eribon, avec Retour à Reims (Fayard), décrit en sociologue les ressorts de sa propre rupture familiale et sociale. A ces questions, Jacques-Henri Michot répond en poète diariste dans le godardien Comme un fracas, répertoire d'une année de barbaries policières (Al Dante). A ceux qui sont terrifiés par la mort, le psychiatre et conteur Irvin Yalom propose une cure de récits inspirés par ses patients : le Jardin d'Epicure - Regarder le soleil en face (Galaade). Une dernière pour la route : «Par quoi commence une blague sur les Noirs racontée par un Blanc ? Par un coup d'œil par-dessus l'épaule.» C'est dans Petite philosophie
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publié le 17 octobre 2009 à 0h00
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