Menu
Libération

Le livre numérique, MOTif d’études

Article réservé aux abonnés
Edition. L’Observatoire du livre et de l’écrit en Ile-de-France se penche sur l’offre légale et illégale.
Un livre numérique sur un stand du Salon du Livre, le 26 mars 2010 à Paris. (AFP Joël Saget)
publié le 17 juillet 2010 à 0h00

Dans le sillage de l'étude EbookZ d'octobre 2009, la première sur le piratage de livres en France, le MOTif - Observatoire du livre et de l'écrit en Ile-de-France - lance officiellement en septembre un observatoire de l'offre numérique légale et illégale. «Le numérique devient un marché à part entière, estime Vincent Monadé, son directeur. S'il ne pèse pas encore grand-chose, il faut se doter d'outils de mesure.»

Progression. La sortie en cascade des «liseuses» - l'iPad en dernier lieu et le Kindle «français» promu par Amazon dans les bacs d'ici à la fin de l'année - vont sans doute convertir de plus en plus de lecteurs. Ainsi sur l'AppStore (la boutique en ligne d'Apple) aux Etats-Unis, le livre connaît la plus forte croissance au premier trimestre 2010. Les ventes locales de livres numériques ont progressé en avril et mai quand le papier a connu un léger déclin, selon les derniers chiffres de l'association des éditeurs américains. Les ventes numériques ont augmenté de 162,8% en mai, soit une progression de 207,4% depuis janvier.

En avant-goût de l'ouverture de l'observatoire, qui promet pour les mois à venir une étude sur la population pirate et une autre sur les livres les plus recherchés, le MOTif publie un panorama de l'offre (1). Il a recensé 31 plate-formes françaises de distribution de titres (Numilog, Dialogues, Eden-Livres, Apple, Iznéo, Relay.com, etc.), à quoi il faudra bientôt ajouter Google Editions, librairie virtuelle