C’est la troisième fois que, sous la plume de Percy Kemp, le «directeur général de la direction générale de l’Imagination politique à la Commission européenne», écrit dans nos colonnes à José Manuel Barroso, président de la Commission européenne (lire ses précédentes missives ici et ici). Cette fois, son «rapport» porte sur l’affaire Cantona.
Monsieur le Président de la Commission européenne,
Ainsi, Eric Cantona, footballeur mythique et buteur prolifique, n’aura pas réussi à faire trembler les filets de notre système bancaire et financier : l’appel qu’il a lancé aux Européens, les invitant à retirer en masse leur argent des banques afin de faire chavirer le capitalisme financier et hâter ainsi la Révolution, n’aura finalement été suivi que par une poignée d’exaltés. Face aux buts, M. le Président, Eric Cantona aura tout bonnement «dévissé».
Au vu de quoi, il est fort regrettable que des membres proéminents de la Commission et des responsables politiques européens de premier plan aient jugé utile de se précipiter tous aux créneaux pour condamner l’appel de M. Cantona et tenter de calmer le marché qui, franchement, n’en demandait pas tant. Car, en fin de compte, toutes ces déclarations irréfléchies n’auront fait qu’accorder du crédit (pardonnez-moi ce jeu de