On commence par quoi ? La bonne ou la mauvaise nouvelle ? La bonne ? L'Amérique, responsable de la débâcle financière mondiale de 2008, est repartie de plus belle, et comme au bon vieux temps. On devine alors la mauvaise nouvelle ? Cette reprise annonce autre chose. Quoi ? Une apocalypse tomorrow.
Car si l'Amérique reprend des couleurs, c'est en se dopant de crédits et autres dettes en tout genre. Et cette addition-là, celle de la dette publique américaine, n'en finit pas de grossir. Elle frôlait les 9 150 milliards de dollars il y a trois ans, elle s'élève à près de 14 000 milliards : chaque heure qui passe, ce sont 150 millions de dollars de plus qui viennent s'inscrire sur l'horloge de la 44e Avenue de New York, celle qui mesure en temps réel l'évolution de la dette publique américaine.
En une année, ce sont quatre milliards de plus. En 2020, cette future dette sera probablement de 20 000 milliards ! Avec uniquement des chiffres, elle pourrait s’écrire : 20 000 000 000 000 dollars.
Vingt mille milliards de dollars, cette somme à rembourser en 2020 représente un siècle de salaires pour toute la fonction publique française.
La thèse de l'auteur, Edouard Tétreau, est relativement simple. Qui va donc payer l'ardoise jumbo-size ? Certainement pas les Etats-Unis. L'affirmation de ce jeune conseiller financier peut faire sourire. Et pour cause, voilà des années qu'on annonce le grand krach obligataire des Etats-Unis. Seulement voilà, Edouard Tétreau est celui qui