En 2007, Jacques Bergman s'appelait déjà Bergman. C'était dans la Présence, précédent roman de Jean-Pierre Ostende. Il était déjà employé de l'Explorateur Club, pour la bonne raison que l'action de la Présence est postérieure à celle de Et voraces ils couraient dans la nuit. Quant à l'Explorateur Club, c'est un «groupe de sociétés» dont les activités «tournent autour du tourisme, de la formation, du conseil en relations humaines et du divertissement».
Pico Pico. En 2007, Bergman n'avait plus les trois coéquipiers qu'on lui découvre en 2011, nommés Mercier, Manzoni et Hogarth, un peu comme les tortues Ninja, mais qui ne se prénomment pas Mathieu, Piero ni William. Leur chef s'appelle Sanglier et on ne lui trouve aucun rapport avec Salinger. On en déduira donc ce qu'on veut. Tous travaillent au sein de «DARWIN (Dare, Win, oser gagner)», une boîte d'audit. Sanglier dit des choses comme «DARWIN vous conduit au-delà des chiffres». Marcello Manzoni a «été chauffeur de salle de spectacle avant d'être trader». Marie Mercier est une killeuse geek, Brandon Hogarth «un phobique du naturel». Seul Jacques Bergman est assez faible pour avoir un minimum de distance à l'égard de son job. Heureusement, car sans ça, il ne pourrait pas être le narrateur.
Si les tortues Ninja raffolaient des pizzas, les employés de DARWIN aiment le Pico Pico, un bar presque plus grand que la ville qui l'héberge, et t