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Gallimard, Flammarion et Albin Michel font la paix avec Google

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Les trois éditeurs ont laissé passer le délai de placement en justice de leur assignation au tribunal de grande instance de Paris, qui arrivait à échéance le 6 septembre.
Le site Google Books sur un écran d'ordinateur à Paris le 24 septembre 2009. (© AFP Joel Saget)
publié le 8 septembre 2011 à 14h06

La procédure pour contrefaçon entamée en mai contre Google par trois éditeurs français, Gallimard, Flammarion et Albin Michel, ne connaîtra pas de suite pour le moment, a révélé ce jeudi le site du magazine spécialisé Livres Hebdo. En théorie, la procédure pourrait être réactivée par une nouvelle assignation, éventualité qui paraît peu probable. La position des trois éditeurs devenait difficilement tenable, souligne Livres Hebdo, d'autant que l'un d'entre eux, Antoine Gallimard, est à la fois PDG d'une maison engagée dans une procédure contre le moteur de recherche, et président du Syndicat national de l'édition (SNE) conduisant une négociation bloquée par Google en raison de cette même procédure.

Désormais, le dialogue et la négociation semblent plutôt être à l'ordre du jour. «Je pense que les négociations vont maintenant reprendre au stade où Google les avait suspendues quand nous l'avions assigné pour contrefaçon», a indiqué Brice Amor, directeur juridique de Gallimard. «C'est une excellente nouvelle», a déclaré Philippe Colombet, directeur de Google Livres France dans un communiqué. «Nous avons toujours exprimé notre volonté de dialoguer de façon constructive et de collaborer avec les éditeurs du monde entier pour préserver et diffuser le patrimoine culturel et id