Le patron d’un restaurant bruxellois a été sommé par les héritiers d’Hergé de retirer de très nombreux objets inspirés par l’univers de Tintin qui décorent son établissement, a-t-il indiqué ce mercredi, à quelques jours de la première mondiale du film de Steven Spielberg. Le Faubourg Saint-Antoine est une petite brasserie située à Schaerbeek, dans un quartier calme de la capitale belge. Depuis 1991, sa vitrine et ses murs sont décorés d’objets ou d’illustrations représentant le célèbre reporter à la houppe et ses compagnons d’aventure, le capitaine Haddock, Milou, les Dupont-Dupond ou encore la Castafiore.
A côté d'objets «officiels», la collection comprend de nombreux «pastiches, parodies ou hommage», a expliqué le patron de l'établissement, Bob Delvigne. Après une vingtaine d'années sans soucis, le restaurateur est «tombé des nues» en recevant à la mi-août une lettre de Moulinsart SA, la société qui gère d'une main de fer les droits dérivés de l'oeuvre d'Hergé, lui enjoignant de retirer de sa décoration ce qu'ils considèrent être des «contrefaçons», soit 80% des oeuvres exposées. «Je totalise près de 200 pièces, trouvées dans le commerce, dans des brocantes ou que j'ai reçues en cadeau», précise le patron de la brasserie, qui serait «extrêmement déçu» de voir sa «passion se briser».
Révélée mercredi par la presse belge, cette nouvelle affaire a immédiatement provoqué sur internet l'ire de nombreux «tintinophiles», qui accusent dep