Les prix du Premier roman français et étranger ont été décernés respectivement à Marien Defalvard, pour «Du temps qu'on existait», paru chez Grasset, et à l'Américain Nic Pizzolatto, pour «Galveston», publié par Belfond. Le jeune écrivain de 19 ans Marien Defalvard, déjà lauréat la semaine dernière du prix de Flore, l'a emporté au premier tour, par six voix contre deux à Nicolas Idier, pour «La ville noire» (Editions de Corlevour).
Le prix du premier roman étranger couronne, au premier tour également, Nic Pizzolatto, pour «Galveston» (Belfond), par cinq voix contre trois à Téa Obreht, pour «La femme du Tigre» (Calmann-Lévy). Le jury du prix du premier roman, fondé en 1971, est composé de critiques littéraires et présidé par Joël Schmidt.
«Du temps qu’on existait», roman mélancolique et satirique de près de 400 pages, s’ouvre sur le récit d’un enterrement et finit par un autre. Entre les deux, le mort raconte sa vie, des années 1970 à nos jours. Une existence pendant laquelle il a tout fait pour éviter les contraintes, promenant son regard désabusé à travers la France.
Dans «Galveston», Nic Pizzolatto raconte l’errance, entre 1988 à 2008, de trois personnages meurtris par la vie et dresse le portrait d’une Amérique misérable et paumée, où la violence côtoie l’entraide. L’an dernier, le prix avait récompensé Victor Cohen-Hadria pour «Les trois saisons de la rage»