C'est le tweet clash des trois derniers jours : «Gallimard n'a rien contre Publie.net et ne demande pas de dédommagements à FBon. Passez un bon week-end.» Réponse de l'écrivain François Bon : «Menteurs ! J'ai la lettre !»
Vendredi après-midi, l'auteur de Daewoo a annoncé sur son compte Twitter que Gallimard lui avait enjoint de «faire disparaître» de son site Publie.net, spécialisé dans la vente de littérature contemporaine, la traduction qu'il avait faite du Vieil Homme et la Mer d'Ernest Hemingway. Egalement que Gallimard demandait des «"dédommagements" pour les 22 (vingt-deux) exemplaires téléchargés» à 2,99 euros pièce. Cette traduction est un «projet de vie ancien», précise François Bon, qui trouve la vieille version Dutourd de Gallimard «lourdingue et approximative».
Juste après, @fbon, «dégoûté», déclarait son intention de fermer son site, condamner mail, téléphone, tweet et même : «pour ceux qui ont mon adresse : viens de mettre à ma poubelle 75 kilogrammes de Pléiade y a Michaux Gracq Borges Char.» Maître Eolas dans la foulée : «Et voilà, @gallimard, pour gagner 3 euros de droits d'auteur, vient de s'offrir un bad buzz à 1 million.» Les plus énervés des tweets de François Bon ont disparu depuis, mais le hashtag #gallimerde avait hier encore de beaux restes.
Qui a raison ? François Bon savait que le texte du Vieil Homme et la Mer était dans le domaine public au Ca