Bienvenue à la quatorzième réunion de notre séminaire «Littérature et cultures populaires», lors de laquelle nous allons essayer de répondre collectivement à l'appel à contributions, lancé par la revue montréalaise Pop-en-stock sous le titre «Métahorreur(s)». Oui, Vanessa, Métahorreur(s) tout court. Tu vois, on fait bien de s'y mettre à plusieurs. Comme je vous l'expliquais la dernière fois, Pop-en-stock est une revue numérique qui veut réunir la trajectoire intellectuelle d'analyse du populaire amorcée par l'équipe de la revue Communications (Roland Barthes, Edgar Morin, Umberto Eco) au travail qu'entamaient au même moment les pionniers anglais de ce qui allait devenir les cultural studies et les interprétations sur la société de masse qui, autour de l'anthologie de Bernard Rosenberg et David Manning White (Mass culture, Free Press, 1957), se développaient dans l'espace nord-américain, en passant par la figure tutélaire de Marshall McLuhan.
Des questions ? Non, Justin, Marshall McLuhan n'était pas pilote de Formule 1. Ensuite, nous avons vu que le gothique était un genre fondé sur le déplacement esthétique de contenus folkloriques et démonologiques préalables, et qu'il a toujours eu partie liée avec la métaréférentialité à travers quantité de topoï dont le plus célèbre reste celui du manuscrit trouvé. Jean-Enzo m'avait alors demandé si la production d'Amélie Nothomb pouvait être rangée sous cette bannière et j'avais répondu que non, certai