Récits
Collectif Madame Céline. Route des Gardes
«Madame Céline» fêtera ses 100 ans le 20 juillet, veillant toujours sur la postérité de l'œuvre de l'écrivain disparu depuis plus de cinquante ans. Une dizaine de familiers du 25 ter route des Gardes, à Meudon, lui ont offert ce bouquet de textes (François Gibault, Frédéric Vitoux, Marc Laudelout, Christophe Malavoy, Maroushka, etc.). Plus que l'ombre et le souvenir de Céline, c'est la personnalité de la mystérieuse Lucette Destouches qui s'esquisse au fil des témoignages, sincères et quotidiens. Un caractère trempé, anticonformiste, un rire léger, une exigence de fer. Lucette Almanzor, 23 ans, rencontre Céline, 41, en 1936. Danseuse, elle donnera des cours longtemps, avec sa propre méthode, basée sur la respiration, l'expression libre du corps au rythme de ses castagnettes. «Lucette Almanzor professeur de danse classique et de caractère», annonçait un écriteau route des Gardes, non loin de la plaque «Dr Destouches». Lucette a mené une vie animée avec, en semaine, dans la maison de Meudon à jamais incarnée, le ballet des élèves, et les virées à Dieppe le week-end, les sorties au théâtre et au cinéma et les innombrables dîners route des Gardes où se sera pressée la terre entière. Céline la disait «excessive en tout». Elle a continué mine de rien. F.RI
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