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Accusé d'être un faussaire, Lorànt Deutsch défend son «Métronome»

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Le comédien et écrivain réfute toute instrumentalisation de son livre et répond aux critiques qui réclament que la ville de Paris cesse d'en faire la promotion.
Lorant Deutsch à Paris le 4 avril 2011 (Photo Benoit Tessier. Reuters)
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publié le 10 juillet 2012 à 14h14

Lorànt Deutsch, auteur de «Métronome», s'est défendu mardi d'être «un idéologue» ou «un faussaire historique», récusant les accusations portées sur son best-seller par le groupe PCF-Parti de gauche du Conseil de Paris, qui veut que la Ville cesse d'en faire la promotion.

«L'Histoire ne peut pas être un instrument politique. Ce que j'ai voulu, c'est la raconter (...). Ceux qui m'accusent de la manipuler, d'être un idéologue, ont tort et je leur retourne le compliment», affirme le comédien et écrivain, depuis l'île de Ré.

«Je ne suis ni un idéologue, ni un faussaire historique, mais un amoureux de l'Histoire, avec toutes ses cicatrices, et ce sont ces élus du Front de gauche qui ont une vision terriblement orientée. Mais, moi, je respecte leur éclairage. Qu'ils respectent le mien», poursuit Lorànt Deutsch.

«Toute cette polémique est partie d'un étudiant en histoire qui a pris mon livre pour cible et s'acharne depuis six mois à détruire mon travail et insinue que je suis le relais d'une idéologie», s'insurge le comédien, faisant allusion à William Blanc, doctorant à la Sorbonne qui organise des conférences et des visites guidées de Paris.

«Ce n'est pas grâce à ses vidéos amateurs sur Paris qu'il se serait fait connaître. Je me félicite qu'il le soit maintenant grâce à moi», ironise Lo