Viennent d’arriver en librairie quelques-uns des livres les plus attendus de la rentrée. Saurez-vous les reconnaître d’après ces extraits ?
Extrait n° 1 (page 160) :
«Il me torture, je perds pied. Chaque atome de mon être se concentre sur cette petite centrale électrique qui grésille entre mes cuisses, mes jambes se raidissent… Il glisse un doigt en moi.
- Bébé, tu mouilles tellement pour moi… j’adore.»
Non, ce n'est pas le nouveau J.K. Rowling, Une place à prendre (Grasset), qui ne cultive pas ce genre d'humidité. Quand la mère de Riri Potter fait dans la fresque sociale, ça manque soudain de manches à balai.
Extrait n° 2 (page 213) :
«Plus rien ne compte, plus rien ne s’enregistre sur mon radar. Ses doigts se glissent dans ma culotte.
- Ah, bébé, murmure-t-il en m’enfonçant deux doigts.
Je pousse un petit cri.
- Tu mouilles tellement vite.»
Non, ce n'est pas le tome 1 des Lundis de Delfeil de Ton (l'Apocalypse), bien que Delfeil soit encore très vert. Cavanna dit de lui dans la préface : «Son style est celui d'un maître qui ne craint pas la trivialité, ses idées ne sont jamais du côté du manche.» Du manche ?
Extrait n° 3 (page 401)
«Il déroule le préservatif sur son érection et me pénètre sans préliminaires en clouant mes poignets au bureau.
Je geins… oh oui.
- Putain, Ana, qu’est-ce que tu mouilles, murmure-t-il sur le ton de la vénération.»
Non, ce n'est pas Une histoire de l