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Critique

Picsou Origins

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Echecs, doutes et mauvais coups du canard écossais sur le chemin de la fortune.
Extrait de «La Jeunesse de Picsou», Intégrale de Don Rosa (Glénat) (Image Glénat)
publié le 30 janvier 2013 à 19h06

Glasgow, 1877. Le clan McPicsou est désargenté et le jeune Balthazar est devenu cireur de chaussures pour gagner quelques sous. Il est encore très loin de devenir le canard le plus riche du monde. Longtemps, les lecteurs n'ont pas su d'où venait sa fortune. Il était riche, c'était comme ça et pas autrement, de même que Donald élevait seul ses trois neveux, sans nouvelle de leur mère. On devait se contenter d'informations distillées au compte-gouttes par Carl Barks, leur créateur. Jusqu'à ce que Don Rosa, l'un de ses populaires disciples, dessine au début des années 90 The Life and Times of $crooge McDuck, «la Jeunesse de Picsou» en français. Il est récompensé du Will Eisner Award en 1995, l'équivalent de l'oscar pour les auteurs de comics américains.

Publié dans l'Hexagone par Picsou Magazine, le récit complet était depuis longtemps épuisé, même si chaque épisode est régulièrement réédité. Glénat ressort enfin les œuvres de Don Rosa. «Quel défi pour un fan inconditionnel de prendre en compte tous les "détails" concernant les débuts de la vie de Picsou qui jalonnaient les histoires de la vie de Carl Barks quelle que soit la longueur de ces fragments d'histoire, explique l'auteur dans sa préface. Si Picsou a fait un commentaire à propos de sa jeunesse dans la troisième bulle de la cinquième case de la septième page de la deuxième histoire d'un certain comic book de 1957, alors ce fait est mentionné quelque part dans cette série.»Don Rosa, un