L'écrivain et éditeur Jean-Marc Roberts est mort ce lundi des suites d'un cancer, à l'âge de 58 ans, a-t-on appris auprès de sa maison d'édition, Stock. Il était notamment l'éditeur, dans la célèbre collection Bleue, de Belle et Bête, le dernier ouvrage de Marcela Iacub.
Dans un entretien à Libération, il y a une quinzaine de jours, il confiait qu'il «aimait bien énerver les autres» et il affirmait que, chez lui, l'éditeur l'avait emporté sur l'auteur, qui avait pourtant reçu en 1979 le prix Renaudot pour son roman Affaires étrangères.
Auteur prolixe d'une vingtaine de romans doux-amers, il venait de publier un ouvrage sur sa maladie, deux cancers qui l'avaient frappé ces dernières années, Deux vies valent mieux qu'une. Ecriture et édition ont été ses deux métiers de passion qu'il a toujours exercés en parallèle.
Né le 3 mai 1954, fils unique de la comédienne italienne Ada Lonati et d'un père américain, Edwin Roberts, resté outre-Atlantique, il avait publié son premier roman à 17 ans : Samedi, dimanche et fête, au Seuil.
Dans plusieurs romans, Jean-Marc Roberts, lui-même père de deux grands enfants nés d'un premier mariage et d'un plus jeune, a évoqué la figure paternelle absente: Monsieur Pinocchio, Affaires per