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Libération

Gabrielle Wittkop meurt «en homme libre»

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Le cahier Livres de Libédossier
publié le 11 août 2013 à 19h06

Affaire Rose bonbon. Ce roman de Nicolas Jones-Gorlin (Gallimard), qui met en scène un pédophile, s'attire les foudres de l'Enfant bleu et de la Fondation pour l'enfance. Le ministère de l'Intérieur s'en mêle, mais le ministre, Nicolas Sarkozy, finalement n'interdit pas le livre. En août, l'ouvrage portait le bandeau «Amours mineures.» En septembre il est vendu sous cellophane avec un avertissement.

Polémique en Allemagne. Le nouveau roman de Martin Walser, Tod eines Kritikers (Mort d'un critique) est-il antisémite ? C'est en tout cas ce que pense Marcel Reich-Ranicki, critique influent, d'origine juive polonaise, directement visé par le livre.

Mort de l'éditeur Siegfried Unseld (Suhrkamp), de Chaim Potok, Jean-Toussaint Desanti, Etiemble, Timothy Findley, Astrid Lindgren, Pierre Bourdieu. Atteinte d'un cancer, Gabrielle Wittkop se suicide, comme elle l'a annoncé à son éditeur Bernard Wallet (Verticales) : «Je vais mourir comme j'ai vécu : en homme libre.» Auteur d'Etre sans destin, le Hongrois Imre Kertész a le prix Nobel, Pascal Quignard le Goncourt pour