Bec (Rebecca), son frère, Ritchie, leur oncle, Harry, leur mère, Stephanie, Karin, la femme de Ritchie, Nicole, sa maîtresse mineure, Alex, Val, Maria, l'ex d'Alex, Matthew, le fils de Harry, sa femme, Lettie, leur fille, Rose, Dougie, le frère d'Alex, leur mère, Maureen, Lewis, son mari, mais surtout Greg, le père de Bec et de Ritchie, officier anglais mort pendant leur enfance, torturé en Irlande pour n'avoir pas balancé son informateur… La liste est longue et pourtant non exhaustive des hommes, femmes et enfants que l'on rencontre dans le Cœur par effraction.
Qu’ils soient de passage ou piliers du roman, chacun à sa manière raconte une histoire tragi-comique, où se mêlent toutes les illusions possibles : le faux héroïsme, la fausse bravoure, la fausse peur d’avoir mal agi, le vrai chantage à la pureté, la fausse promesse de rédemption. Bref, une flopée de gens et de situations décrites avec une infinie minutie, un humour discret et raffiné, par un Ecossais fier de l’être.
Les fans de James Meek vont être comblés. Pour son troisième roman épique - les deux premiers le sont aussi -, l'auteur a cette fois écrit un «thriller moral». Expression parfaitement choisie pour résumer le propos du Cœur par effraction, tant il y a de rebondissements - jusqu'à la toute fin - et de réflexions ô combien profondes sur les bonnes et les mauvaises actions des hommes.
James Meek aime sonder les âmes, en leur prêtant, avec un malin plaisir, les perversions classiques que l'on t