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Libération
chronique

Fluctuations quantiques

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publié le 5 février 2014 à 17h36

Au Parisien, Valérie Trierweiler a confié la semaine dernière : «Je n'exclus pas d'écrire un livre.» A Libération, elle vient de révéler : «Je l'ai presque terminé.» Le voyage en Inde de l'ex-première compagne a été formidablement fructueux. Les huit heures de vol à l'aller ont été mises à profit pour jeter le plan de l'ouvrage. Les huit heures du retour ont permis de nourrir les premiers chapitres. Dans un sens comme dans l'autre, nous occupions dans l'avion le siège 7C, tandis que Valérie Trierweiler régnait sur le 6B, juste dans l'axe de notre regard indiscret. Nous avons ainsi pu assister à la genèse d'un ouvrage qui va compter dans l'histoire de France et qui, de surcroît, risque de faire d'assez bonnes ventes.

Après tout, le récent livre de Cécilia Attias ex-Sarkozy s’est écoulé comme des petits pains alors qu’il était vide de la moindre information et peut-être même de la moindre pensée. C’est que le vide absolu n’est pas sans intérêt : la physique quantique a montré qu’il s’y produisait de singulières fluctuations, avec la matérialisation spontanée et fugace de particules et de leurs antiparticules associées qui s’annihilent presque immédiatement après leur apparition. C’est un phénomène fascinant que l’édition ne se lasse pas d’observer.

Nous volions donc vers Bombay lorsque Valérie a sorti d'une serviette en cuir noir un bloc-notes au format A4 sur lequel elle s'est mise à tracer quelques phrases nerveuses avec un stylo-feutre Pape