Mènent Muchachas et bientôt Mémé. Moui. On préférait quand Réparer les vivants et la Petite Communiste qui ne souriait jamais se bagarraient avec En finir avec Eddy Bellegueule.
Et puis il y a la Grande Vie. Christian Bobin ne semble pas avoir changé de valeurs, ni retourné sa veste. Il s'en prend une de chez Patrick Besson dans Mes vieux papiers, recueil d'articles parus dans les années 80 et 90 (réédition Fayard). «C'est un Cioran croyant, sans aigreurs d'estomac, mais avec des fautes de français. Sa principale qualité est d'avoir toujours écrit ce qui lui passait par la tête. Son principal défaut est ce qui lui passe par la tête. Il a de modestes idées sur la vie, qu'il exprime en peu de mots. […] Bobin aime écrire, aime s'écrire, s'aime écrire. En même temps, il considère l'écriture moins comme une activité que comme une célébration, pour ne pas dire une messe.» Michel Polac célèbre aussi Cioran au fil de Mettez un livre dans mon cercueil (PUF), qui rassemble ses chroniques. Mais il écrit, entre parenthèses : «Pour me rafraîchir un peu, j'ai lu Mozart et la pluie de Bobin, d'une naïveté franciscaine, preuve que je peux apprécier les bons sentiments.» Cl.D.
Source : Datalib et l'Adelc, d'après un panel de 220 librairies indépendantes de premier niveau. Classement des nouveautés relevé (hors poche, scolaire, guides, jeux, etc.) sur un total de