Le modèle est la Fat Boy. Description, par Motoplanete.com, qui s'y connaît un peu mieux que nous : «Présentée dans les années 90, la "grosse" moto est un hymne à l'époque rebelle de l'après-guerre. Comme le suggère son patronyme, tout est imposant sur la Fat Boy : roues (de belles jantes pleines), fourche, bloc optique ; une vraie moto d'homme. Le cinéma l'a d'ailleurs rendue légendaire : ce n'est rien de moins que la monture de Schwarzenegger dans Terminator 2.» C'est donc à l'arrière d'une rutilante Harley-Davidson Fat Boy blanche que nous eûmes le kif, dimanche, de sillonner Lyon. L'écrivain-éditeur-traducteur Patrick Raynal tenait le guidon, en majesté. A ses côtés, également sur des Harley prêtées par le concessionnaire local, deux autres auteurs bikers : le Sud-Africain Deon Meyer et l'Américain du Wyoming Craig Johnson.
«Viande». Une dizaine de motards complétaient cette échappée gentiment sauvage, qui s'est conclue par une table ronde au musée d'Art contemporain de Lyon, sur le thème moto-polar. Craig Johnson, détenteur d'une BMW, d'une Harley et d'une Kawasaki, qui les enfourche volontiers pour rallier des librairies dans des bleds perdus : «En voiture, vous oubliez que vous faites un des trucs les plus dangereux qui soient, conduire une machine. Nous, motards, on a constamment conscience d'être un bout de viande qui peut se faire écrabouiller.» Jean-boots-stetson, humour, décontraction : le cow-boy en descenda