Romans
Arato Tendo L'Homme qui pleurait les morts
Le genre serait la deathxploitation, comme on dit blaxploitation. Un univers où l'unique prisme sont les morts, de toutes sortes, écrasés, assassinés, suicidés. Un univers à trous, donc, entièrement négatif, sous terre. Avec un type qui se recueille sur les lieux de disparition (passages piétons pour les accidentés, etc.) à la mémoire de ces décédés et tente de comprendre qui les a aimés. Autour de lui, les personnages principaux (sa mère, un journaliste, une meurtrière) jouissent chacun d'un chapitre en alternance. Souvent leurs pensées sont présentées au style direct entre parenthèses (style manga, bulle). Parfois ils entendent les voix des morts. Outre les enquêtes, la satire, au cœur des ramifications diverses du récit, il y a la très belle passion de la mère du héros, condamnée après de multiples chimiothérapies, une agonie clinique comme si vous y étiez, lente acceptation de la fin qui est ici aussi renaissance. É.Lo.
Amanda Coplin L'Homme du verger
Arrivé dans la vallée en 1857, à l’âge de 9 ans, avec sa mère et sa sœur, Talmadge est bientôt resté seul à s’occuper des pommes et des abricots. C’est un homme courageux, réfléchi et travailleur, qui conservera ces qualités jusqu’au bout du roman. Au terme de quoi il conviendra peut-être d’ajouter la bonté aux traits de caractère du héros, à peu près quinquagénaire lorsque le destin s’introduit chez