Polars
Un frère aimant, un cogneur intelligent, un flic qui ne renonce pas, une femme inquiète parce que son homme n'est pas rentré, un caïd et son rival, qui se partagent le marché du crime et de la drogue à Edimbourg. Et puis le héros, le jeune Colum MacLean, un esprit indépendant mais fiable, «toujours très soigneux, essayant toujours de faire un travail impeccable». A la fin du volume précédent, Comment tirer sa révérence, MacLean assassinait proprement Frank MacLeod, «son prédécesseur. L'homme qu'il cherche à éviter de devenir». Quelle que soit l'occupation du protagoniste, on est entre professionnels, chaque chapitre dépliant avec minutie un éventail d'actions, de supputations, de tractations. Colum est un tueur à gages. Il vient d'effectuer ce qu'il considère comme son ultime contrat. Et il espère disparaître sans mourir. Dernier volet de la trilogie commencée avec Il faut tuer Lewis Winter. Cl.D.
Sur la porte de l'appartement, en rouge, quelqu'un a écrit : «Lesben Raus !» Jane est venue rejoindre sa compagne à Berlin, la naissance de leur enfant est pour bientôt, mais elle se trouve seule quelques jours. Il se passe des choses bizarres, la nuit, de la lumière dans un immeuble désaffecté, des cris chez les voisins, un père et sa fille. Toute enceinte qu'elle soit, Jane se lance avec rage au-devant des ennuis. «Ignorer la violence revenait à la cautionner. Elle avait juré à la jeune fille qu'elle avait jadis été