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Libération

Classement datalib des meilleures ventes de livres (semaine du 4 au 10 mai 2018)

publié le 11 mai 2018 à 17h56

Il y a tout juste un an, Fred Vargas dégainait Quand sort la recluse et se positionnait directement en numéro 1. Après, on retrouvait les habitués. Jean-Christophe Rufin proposait le Tour du monde du roi Zibeline, Guillaume Musso avait Un appartement à Paris, qui cartonne en ce moment dans son format de poche, et Régis Debray, avant de nous mettre en Bilan de faillite, expliquait «Comment nous sommes devenus américains» dans Civilisation.

La tonalité de ce printemps est plus grave. Le titre du nouvel album de Zep, une dystopie qui n'a rien de Titeuf, le résume : The End. Sur la page de garde, Zep a cette formule : «Et pour avoir prêté leurs traits aux personnages, merci à Arthur, Francis, Laure, Stéphane et Alain.» Voilà qui est honnête. Les romans à clés, ou autofictifs, pourraient s'en inspirer. On éviterait ainsi les ennuis. L'auteur donnerait les prénoms de ceux qui l'ont inspiré, dirait merci, les intéressés se reconnaîtraient et comprendraient qu'ils sont devenus des personnages, des modèles. Cl.D.

Source: Datalib et l'Adelc, d'après un panel de 253 librairies indépendantes de premier niveau. Classement des nouveautés relevé (hors poche, scolaire, guides, jeux, etc.) sur un total de 81 088 titres différents. Entre parenthèses, le rang tenu par le livre la semaine précédente. En gras : les ventes du livre rapportées, en base 100, à celles du leader. Exemple : les ventes du Lambeau représentent 72 % de celles de Qui a tué mon père.