Période un peu particulière que cette charnière entre octobre et novembre : celle des vacances scolaires (l'occasion d'arpenter avec plaisir les librairies en famille et de prendre le temps de lire plus) et celle de l'avant-veille de la déferlante de prix. Les jurys sont actuellement dans les starting-blocks, les carrés de sélectionnés retiennent leur souffle, les récompenses vont tomber comme à Gravelotte la semaine prochaine. Le Femina sera décerné le 5 novembre, le Médicis le 6, les Renaudot et Goncourt le 7, le Décembre, comme son nom ne l'indique plus, le 8 novembre et l'Interallié une poignée de jours après. Les prix littéraires, outre célébrer des talents, permettent aussi de vendre plus, vertu non négligeable. Nul doute que, dans les classements à venir, certains vernis entreront en majesté. Peut-être parviendront-ils à détrôner Riad Sattouf, qui tutoie les hauteurs depuis quelque temps ? C'est ce que tente Robert Badinter, qui le talonne ici à la deuxième place avec Idiss, récit sur sa grand-mère (lire page 50). A suivre.
Source : Datalib et l'Adelc, d'après un panel de 256 librairies indépendantes de premier niveau. Classement des nouveautés relevé (hors poche, scolaire, guides, jeux, etc.) sur un total de 97 295 titres différents. Entre parenthèses : le rang tenu par le livre la semaine précédente. En gras : les ventes du livre rapportées, en base 100, à celles du leader. Exemple : les ventes d'Idiss représentent 76 % de celles de l'Arabe du futur 4.