Allez, hop. Hop, allez. Hop, hop, ça y est, c’est parti. Puisque c’est l’été, il aurait été dommage de ne pas célébrer, quand on disserte sur l’Apocalypse et les andouillettes de fin du monde, les grands feux qui dévorent nos villes et nos forêts. Adieu Paris, bye bye Babylone, go deep New York City, London, Delhi et Dallas. De toute façon, ce sont toujours les mêmes villes qui se font déboulonner, non ? C’est ça d’être des symboles d’une époque, comme Claudia Schiffer, la tecktonik ou Wanadoo. Dès que les bourgeois et les blaireaux détalent, chacun dans son coin, boum, ça canarde. C’est jouissif, non ? La pop culture va partir en fumée et nous avec elle, puisqu’il ne sert à rien de se cacher, surtout quand on est un salaud violent. La fuite n’a aucune limite, tu peux dire, comme Forrest Gump, cours ! cours ! cours ! cours ! Mais c’est pas le moment. S’arrêter, c’est impossible, il faut toujours suivre la cadence capitaliste infernale. Peut-être que ce feu serait libérateur après tout ?
Le Grand Incendie. Des visages des figures, Noir Désir (2001).