
Trois personnages autour du Lyceum Theatre à Londres, dans les années 1870 et 1880. Ils ont réellement existé mais O'Connor leur invente une intimité particulière, intense et mystérieuse. Henry Irving est un acteur shakespearien célèbre, Ellen Terry une comédienne légendaire qu'on a vue un peu au cinéma, et Bram Stoker, l'administrateur du théâtre. Il écrit, des articles, des romans. Il travaille à Dracula, mais en tirera peu de profit…

Ce roman est paru en 2015. Il traite d’une épidémie, en Chine, qui dégénère. Il s’agit de somnambulisme. Les villageois qui en sont atteints (ou qui font semblant) passent à l’acte, se suicident ou trucident leur rival, se livrent au pillage. Les fours du crématorium ne refroidissent jamais, on en tire de pleins bidons d’huile de cadavre. Le soleil tarde à se lever, un homme essaie de réveiller ses concitoyens, c’est son fils idiot qui raconte.

Trois tableaux, trois voyages en Italie d’une femme allemande qui se souvient de deux hommes aimés qui ne sont plus là, son père et son compagnon. Paysages en hiver, gris du coeur et du ciel, bleu lapis-lazuli, une harmonie rare. Parfois, un dégoût saisit la narratrice, pour les anguilles notamment, mais cela ouvre sur un nouvel épisode poétique et savant sur la migration des larves.

Après le Garçon, Marcus Malte met en mouvement une série de personnages, ou plutôt de véhicules, sur une autoroute. Ils sont représentatifs de notre société de consommation, ils sont endettés ou prospères, conduisent un poids lourd, un bolide, un véhicule familial ou une poubelle, ils pensent à leurs vies, à leurs amours, s'arrêtent, repartent vers leur destin. Et vont se croiser.

Nouvelle édition d'un recueil paru en 2003, enrichi de plus de soixante-dix textes, dont un sur la guerre d'Algérie. Une sorte de «Perec mode d'emploi» à utiliser comme on veut, pour mieux comprendre la genèse des Choses, la fabrique de Je me souviens, ou profiter des recommandations et des détestations de l'auteur de la Disparition.