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Libération
Critique

Sélection. Le Fantôme de la radio. Le chemin de la gloire. L'autre football. Hole unplugged.

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publié le 20 décembre 1995 à 11h07

Le Fantôme de la radio.

Arte, 20h40, documentaire. Quelques mois après les Années TSF, Arte diffuse un documentaire belge sur l'histoire de la radio. Ce qui manque, côté français, pour apprécier ce film qui s'abreuve de déambulations à la lampe de poche dans des couloirs désaffectés, c'est le traumatisme vif lié à la fermeture définitive de la Maison de la radio bruxelloise, l'Institut national de radiodiffusion, installé place Flagey. Défilent là les repères locaux (type mort accidentelle du roi, invasion allemande..) où l'on s'aperçoit que, forcément, chaque radio à sa mémoire propre. S'accumulent aussi les banalités du premier jour: la dédicace du disque sur Radio Wallonia, dans les années 20, ou la chronique de l'actualité, lancée en 1926 par la chaîne nationale naissante, afin de caser de la pub.

Le chemin de la gloire.

Arte, 21h45, magazine musical. «Les petits génies de la musique». Voilà un sujet qu'on ne sait jamais par quel bout prendre et qui permet du coup tous les amalgames imaginables. Arte n'échappe pas à la règle. Tout du moins y a-t-il quelques pistes non négligeables. Et d'abord cette mise au point sèche de Yehudi Menuhin, qui fut un gros poupon prodige au début du siècle: «Les gens pensent que travailler est rébarbatif. C'est ridicule! Travailler peut aider à vivre. Simplement la plupart des enfants n'ont pas assez d'inspiration pour s'adonner à la musique avec bonheur.» Autrement dit, toutes les séquences sur les petits brutalisés par leurs parents qui rê