Portraits de stars cyber (de John Von Neumann, l'un des créateurs de
l'informatique, à la chanteuse Laurie Anderson), documents sur télévision et ordinateurs, musique et ordinateurs, jeux vidéo, Internet, voyage cosmique dans les mondes virtuels et deux fictions interactives sont les plats de résistance de cette Nuit orchestrée autour du film Tron, produit en 1982 par les studios Disney. La Nuit cyber est le fruit de la collaboration de l'unité des programmes courts, que dirige Alain Burosse (l'oeil du cyclone, magazine hebdomadaire consacré aux nouvelles images), et celle des nouveaux programmes, dirigée par Alain Le Diberder depuis 1994 (Cyber flash, Cyber culture). Coordonnée par Jean-Marie Duhard, l'un des fondateurs du Festival vidéo de Montbéliard, elle est réalisée par Jean-Baptiste R&K, qui avait déjà signé la Nuit Gay. Alain Burosse explique quel intérêt présente, selon lui, la cybernétique pour la télévision.
Le «cyber» ne risque-t-il pas d'éclipser les «nouvelles images»?
Le jour où les «nouvelles images» deviendront cyber, elles seront figées. C'est pourquoi nous avons essayé d'insuffler à cette Nuit un côté créatif, qui dépasse les techniques, les petites puces. Ce qui m'intéresse n'est pas tant les machines que ce qu'on peut en faire. On peut épiloguer longtemps sur le terme cyber, mais je me placerais plutôt du côté des «cyberphiles» que des «cybercrates» «cybercrate» étant d'ailleurs redondant, puisque «cyber» et «crate» signifient tous deux «gouverner» en gr