Il y a tout juste un an, Dominique Bromberger, ancien correspondant

de TF1 à Londres et à Washington, et «présentateur-joker» des journaux de 13 et de 20 heures, claquait la porte de la chaîne où il travaillait depuis vingt ans: la direction venait de confier le remplacement de PPDA à Jean-Claude Narcy pour la durée du procès Botton.

«L'homme aux noeuds papillons» ­ une tradition familiale héritée de son grand-père, journaliste à Marseille ­ essuyait, il y a deux semaines, les plâtres du 7 1/2, le nouveau journal-magazine en direct d'Arte qu'il présente en alternance avec la journaliste allemande Désirée Bethge. Premier bilan.

Même si vous n'avez pas d'impératif d'audience immédiat, qu'a donné votre première semaine de présentation?

Nous avons atteint, la première semaine, 1,5% de part de marché en moyenne et 0,6 point de pénétration (1), ce qui est supérieur à ce qu'il y avait auparavant à la même heure. La courbe d'audience montre une bonne remontée vers la fin du 7 1/2, qui correspond à la fin du 19/20 de France 3. Il y a un phénomène de curiosité, la formule surprend. Mais l'émission n'atteindra sa vitesse de croisière que d'ici quelques mois avec, on l'espère, un frémissement de l'audimat.

Il ne faut pas oublier que le 19/20, lancé par Henri Sannier, a mis dix ans pour devenir un grand succès. Mais nous cherchons constamment à donner plus de cohérence au 7 1/2, à équilibrer le dossier entre les images et les interviews. Sans rechercher à tout prix la petite phrase comme dan