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Libération
Critique

Leonard Bernstein. Arte, 19h30, initiation musicale. Arrêt sur images. La Cinquième, 12h30, magazine. Un couple peu ordinaire. France 2, 22h30, documentaire. La vie en petit. France 3, 17h55, «Strip-tease».

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par Guillaume BARA, Philippe BONNET et Gersende RAMBOURG
publié le 16 novembre 1996 à 1h24

Leonard Bernstein

Arte, 19h30, initiation musicale. Les New-Yorkais l'appelaient «Lenny». La familiarité du grand public américain avec le chef d'orchestre du prestigieux Philharmonique est né, bien sûr, du film West side story (il en a écrit la musique), mais aussi de ses concerts à l'intention des «jeunes gens» diffusés à la télévision dans les années 70. Leonard Bernstein, accompagné de son orchestre, décryptait et faisait entendre des morceaux connus du répertoire classique. Dans l'émission d'aujourd'hui, il compare deux ballets russes: Le lac des cygnes de Tchaïkovski et l'Oiseau de feu de Stravinski. Une heure d'initiation passionnante pour découvrir ou affiner sa connaissance de certains termes (adagio, pas de deux), mais aussi de la composition d'un orchestre symphonique et du mystère des forêts ensorcelées.

Arrêt sur images La Cinquième, 12h30, magazine. S'il mise beaucoup sur l'image, Paris Match n'en est pas pour autant une chaîne de télévision. Peut-être à cause de cette évidence, le talent habituel de Daniel Schneidermann pour passer la télé au grill fait un flop face à Roger Thérond, le septuagénaire patron de Paris Match. Schneidermann n'évite aucune question-cliché et fait systématiquement dans le procès d'intention, à propos, quelle surprise, de la famille Grimaldi, du président Mitterrand et de sa fille naturelle. Paradoxe: l'émission reste intéressante à regarder. D'abord pour la présence de Roger Thérond qui s'en tire finalement avec plus de facilité que s