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Libération
Critique

Kiko et ses frères. La 5e, 14h30, documentaire. Tarentula. 13e Rue, 22h40, film. Intervilles 1998. TF1, 20h55, finale.

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publié le 28 août 1998 à 8h26

Kiko et ses frères

La 5e, 14h30, documentaire. Kiko et ses frères, les héros du titre, habitent à La Paillade, faubourg populaire de Montpellier. Kiko Motos est le leader du clan. Après avoir gratté la guitare avec les Gypsy Kings et autres groupes à la mode, il a fondé son propre ensemble, Gypsyland, qui participe de la même veine. Mais ce n'est pas le sujet du film de Fred Gremeaux et de Gérard Martin. Les deux réalisateurs préfèrent s'attarder sur le mode de vie de la famille Motos, originaire de Jaen, en Andalousie, sur les rapports entre les générations, l'amour du flamenco, du cante Jondo, du fandango. Peu à peu ils s'approchent du coeur de la famille, écoutent les récits et, aux côtés des frères qui font bouillir la marmite en participant au show-business, découvrent El Porone. Le frère le plus timide, mais aussi le talent le plus pur du clan, refuse de gagner de l'argent avec «ça». Et il devient le héros de la dernière scène du film, un petit bijou.

Tarentula 13e Rue, 22h40, film. Le premier avantage de Tarentula est d'élargir le champ lexical du téléspectateur. Dès les premières minutes, on apprend le terme acromégalie, syndrome imputable à une altération de l'hypophyse qui se caractérise par une hypertrophie des extrémités (tête, mains, pieds) et diverses déformations morphologiques au premier rang desquelles des gibosités dites «bosses de Polichinelle». En gros, on enfle, comme Eric Jacobs que le shérif de Desert Rock retrouve mort et difforme au milieu des caillass