Dans le secret de la police
France 2, 22 h 40, docu. Le titre du documentaire dit à lui seul l'ambition de Jacques Cotta et Pascal Martin, les réalisateurs. Ici, on cause de la vraie vie des vrais gens en uniforme et des vrais problèmes qu'ils se prennent quotidiennement dans la gueule. Bon, ça démarre. On se retrouve en compagnie d'une toute nouvelle promotion d'adjoints de sécurité composée, nous dit-on, de jeunes «qui ont choisi un métier difficile. Ils ne sont ni désinvoltes, ni insouciants. Ils sont jeunes et ça se voit». Si ça se voit, quel intérêt de le préciser lorsqu'on fait de la télé. Bref, ces jeunes sont emmenés en visite dans un commissariat très vétuste et l'un d'entre eux, après avoir découvert une cellule de garde à vue pas très engageante, accouche de ce merveilleux aphorisme: «Ça donne envie d'être de la police et pas de l'autre côté de la barrière.» On comprend que ces gars-là, qui sont à majorité de sexe féminin, vont vivre au quotidien dans des conditions difficiles. Ensuite, on zappe et on s'entend dire des trucs sur le racisme et l'antisémitisme qui font des ravages dans la police nationale. La démonstration est un peu courte, mais c'est pas grave, c'était juste histoire d'illustrer cette idée forte: les commissariats ne sont pas des repères d'activistes d'extrême gauche. On zappe encore, cette fois sur une bavure policière dont la victime est interviewée. On voit les photos de sa tronche après un sévère passage à tabac et on se dit que quelques gnons