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Libération
Critique

Sissi face à son destin. Arte, 20h40, soirée thématique. High Incident. 13e Rue, 22h20, série. Eric la panique. Arte, 20h15, série d'animation.

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publié le 12 septembre 1998 à 11h45

Sissi face à son destin

Arte, 20h40, soirée thématique. Comme, le 10 septembre 1998, ça fait cent ans que l'impératrice Elisabeth s'est fait dégommer à Genève par un jeune anarchiste, Arte a concocté une petite soirée Théma «Strudel et souvenirs» spéciale Sissi face à son destin (le film mythique, culte, légendaire de la non moins historique série ­ dont trois avec Romy ­ d'Ernst Marischka est évidemment reprogrammé en prime time). Tout ça pour, jusqu'à 0 h 45, nous faire découvrir une autre Sissi, «éprise de liberté», «progressiste», «poète», bien loin de la jeune et sympathique nunuche fabuleusement campée par Romy. En partenariat avec madame Figaro, comme ça, pour le côté progressiste, on est bien tranquille. Passons sur l'aspect, raté, il faut bien le dire, de «qui étais-tu vraiment, Sissi impératrice?». Un portrait avec archives et historiens eût été plus goûtu que Telle une mouette noire, sorte de téléfilm allemand à prétentions poétiques assez fatigant, ou les dernières heures de Sissi après le coup de poignard fatal. Plus décalé, le documentaire le canapé rouge, tourné à Vienne avec des Viennois plus ou moins nostalgiques de la kaiseritude. On dit plus ou moins, parce qu'on n'a pas bien compris ce que venaient faire là les petits enfants juifs à l'école et l'artiste qui s'emploie consciencieusement à saloper le canapé rouge qui, par ailleurs, sert de fil de la même couleur au docu. Bien intéressante est la corporation d'étudiantes: ladite est dédiée à Sissi, sous la b