Fini «Yo-Yo», «Oui Oui», et la collecte des idées dans sa petite
auto. Aujourd'hui, c'est sérieux. Mais «Jospin, c'est [leur] chantier», annonce François Guizerix, marionnettiste. «Avec lui, on a du mal à être efficace en matière de divertissement.» Son physique. «Sa marionnette est plus proche de la réalité que celle de Chirac. C'est plus difficile de donner du caractère à quelqu'un qui a des yeux clairs, une peau claire», ajoute une maquilleuse.
Sa gestuelle. «Quand je le joue, j'imagine que j'ai une petite maison autour de moi, pour maintenir les gens à distance. Ce qui frappe chez lui, c'est la distance qu'il impose à ses interlocuteurs. Cette apparente phobie des autres est d'ailleurs un ressort comique que nous essayons de développer. Ensuite, je m'efforce d'être aussi raide et tendu qu'un portemanteau. Il est aussi très fatigant à manipuler», résume François Guizerix.
Sa substance. Pour les auteurs, le Premier ministre «est l'opposé de Chirac. Il a une rigueur et une rigidité, pas dansantes. Il est plus difficile à cerner, car son outil de travail, c'est la communication. Il construit tous ses messages, il est donc plus dur à débusquer» (Franck Magnier). «Voir le peuple à travers les sondages: Jospin est tombé dedans à mort» (Alexandre Charlot). «Pour moi, c'est le gagnant du Loto. Il a joué, il a gagné, mais il n'a pas vraiment fait exprès. Mais il ne s'en sort pas si mal. Dans l'inconscient collectif, il a fait baisser le chômage» (Bruno Gaccio).
Sa grande phrase: «Y a