Mais qu'est-ce qu'il a, René? Pourquoi ce personnage de la pub radio
BNP a-t-il subitement cessé, la semaine dernière, de s'extasier: «4800 agences et 3 banques! Parlez d'une mégabanque!»? Pourquoi ne pose-t-il plus plein de questions à son M. Jacques concernant le gros projet d'OPE (offre publique d'échange) de sa banque préférée sur le couple Société générale-Paribas? Serait-ce là le signe d'un gros ramollissement dans la très chère partie de poker publicitaire que se livrent les héros de ce feuilleton bancaire? Erreur. C'est juste l'épilogue d'une première manche, avant de nouveaux assauts. Avec, d'un côté, la BNP, qui préfère momentanément causer crédit auto et épargne logement. Et, de l'autre, la Société générale et Paribas, qui, depuis dix jours, tirent une dernière salve de doubles pages contre le «raid» dans les hebdomadaires et journaux financiers. Sans compter quelques énormes «No» outre-Manche et aux Etats-Unis, histoire de redire aux investisseurs étrangers leur refus de faire ménage à trois avec la BNP. Sans parler de quelques spots radio Société générale qui parlent de l'OPE sans y toucher, mais assurent: «On mène la danse, mon vieux, on mène la danse.» Deuxième manche. «Et ce n'est pas fini. Il y aura plusieurs rounds, au moins jusqu'à l'été. Nous préparons la deuxième manche», explique Hugues Le Bret, chargé de conduire le plan média de la Société générale et de Paribas. «D'après nos sondages, suite à notre première campagne, les clients sont favorables à not