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Libération
Critique

Ally dans un monde de Bruce

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Quand l’avocate névrosée se fait psychanalyser par Bruce Willis.
publié le 4 mai 1999 à 0h51

S’il fallait absolument trouver une raison supplémentaire de s’intéresser à la vie d’Ally McBeal, notre avocate névrosée favorite, en voilà une pas mauvaise: ce soir, pendant environ trois minutes, Bruce Willis, cet immense acteur qui se fit connaître à la télé grâce à Clair de lune, remplace la psy habituelle d’Ally, partie lancer sa chaîne de télé. Mais à côté de ce morceau de bravoure savoureux qui place Bruce Willis à une sorte de carrefour entre Jack Lemmon et Jack Nicholson, le reste de l’épisode offre comme toujours son lot d’excellentes scènes, aux toilettes (avec My First, My Last, My Everything de Barry White en bande-son, c’est dire) ou ailleurs (brillante plaidoirie d’Ally contre un connard qui tente de faire passer son mariage pour un coup de folie sexuel histoire de ne pas payer de pension). Quant aux différentes histoires de coeur qui régissent le cabinet (où la sage devise «fucking in the business is fucking the business» est moins que jamais respectée), elles avancent plus ou moins: John Cage convoite plus que jamais Nelle, la blonde frigidaire qui ne demande pourtant qu’à être décongelée, et Richard Fish n’a toujours pas réussi à convaincre Lucy la tigresse de coucher avec lui. Et Ally? Mis à part qu’elle rêve qu’elle est élue femme de l’année, elle se sent heureuse (on ne dira pas pourquoi, nananère). Et c’est parce qu’elle se juge «pas équipée pour» qu’elle retourne consulter d’urgence le docteur de la tête. Ce dont on ne peut que la féliciter. Sinon l’e